La Gardienne des Portes d'Ilona Andrews (Dina Demille, Tome 1)

 

Synopsis

En apparence, Dina Demille est une jeune femme tout à fait normale. Elle dirige un charmant bed-and-breakfast de style victorien dans une petite ville du Texas, est l’heureuse propriétaire d’un Shih Tzu nommé Beast, et s’avère être la voisine parfaite.
Mais Dina est... différente.
Son balai est une arme létale ; son auberge est magique et pense par elle-même, conçue pour être un havre de paix transitoire pour des voyageurs d’autres mondes. Dans ces circonstances, normale n’est peut-être pas le terme adéquat pour qualifier Dina. Surtout maintenant qu’une créature terrifiante s’est mise à chasser dans le quartier une fois la nuit tombée...
Très vite, Dina se retrouve à devoir jongler entre la sécurité de son établissement et de ses hôtes, l’agaçant mais séduisant Sean Evans, un ancien militaire et loup-garou de souche alpha à ses heures, et Arland, un fascinant maréchal vampire venu du cosmos.
Intelligent, vicieux et mortellement dangereux, l’ennemi qu’elle affronte est différent de tout ce qu’elle a croisé auparavant. S’interposer entre ses voisins et lui pourrait bien tout lui coûter.

Mon avis

Cette lecture date d'aout. Je l'ai commencé pendant nos vacances d'été et c'est un des rares livres que j'ai lu sans contexte de challenge. Mon avis risque donc d'être très court avec le laps de temps qui s'est écoulé depuis ma lecture.

J'avais hâte de retrouver l'écriture d'Ilona Andrews. J'hésitais entre (re)lire un Kate Daniels ou commencer une autre saga de ces deux auteurs. J'ai choisi Dina comme la saga est plus récente et plus courte. Et puis, le résumé et la couverture me faisait super envie, j'avoue que je n'ai pas hésité longtemps. Galleane m'ayant confirmé que la saga n'est pas un spin off de l'univers de Kate Daniels, ca a fini de me convaincre.

Et j'ai passé un super moment. J'ai adoré retrouvé l'écriture fluide, l'humour et l'imagination d'Ilona Andrews. Et j'ai hâte de pouvoir replonger dans l'univers pour retrouver Dina, Gertrude Hunt, Beast, Caldenia et Sean.

Vous l'aurez compris j'ai adoré les personnages. Même Gertrude Hunt car pour moi, cette auberge est un personne tout à fait entier (tout comme les autres auberges). En lisant le livre, vous comprendrez pourquoi : cela s'explique et se justifie pleinement. Beast est un petit toutou qui m'a fait un peu penser au petit chaton dans Captain Marvel. Son nom est amusant au début à cause de sa taille, mais après, on comprend mieux le pourquoi. Sean s'en moquait mais il a vite changé d'avis. Dina, Beast et Gertrude Hunt forment un trio badass, et Sean ou quiconque n'est pas prêt pour cela.

Caldenia est un personnage personnage qui est un vrai plus pour cette auberge. Sans elle, les choses auraient pu se passer autrement. J'ai hâte d'en savoir plus (ou pas, j'hésite pas moments 😏)

J'ai eu peur d'avoir un triangle amoureux. Ce n'est vraiment pas ce que je préfère dans les histoires et j'aurais trouvé dommage qu'Ilona Andrews tombe là-dedans. Bon après, je n'ai pas encore lu tous leurs titres et ne suis donc pas à l'abri d'en croiser. Mais ici, aucun triangle amoureux, je suis rassurée. Notre Dina a l'air de savoir ce qu'elle veut, malgré la tentation. (Ca me fait penser à l'épisode où Arland, le vampire boit du café et ses effets sur lui 😂).

L'univers est intéressant. Les auteurs ont créé une origine intéressante pour les créatures qui peuplent notre terre. Je ne m'attendais pas à ce genre d'origine et j'ai trouvé ça original et plausible (pourquoi pas? :) ). Nous sommes dans de l'urban fantasy mais les origines qu'on découvre donne un petit côté SF pas désagréable du tout.

L'enquête sur les meurtres d'animaux domestiques est intéressante. Dina comprend que la personne/créature derrière ne va pas s'arrêter aux animaux, d'autant plus depuis que Sean l'a écouté et a marqué son territoire (oui, c'est un loup-garou). Cela nous permet d'en découvrir plus sur l'univers imaginé (ou pas?) par Ilona Andrews.

Par contre, si la fin est logique, j'ai été un peu surprise par ce qui se passe avec Sean. Je ne peux pas en dire plus malheureusement sinon ca serait spoiler. Mais j'ai hâte de savoir la suite le concernant.

En bref, j'ai passé un très bon moment. Nous sommes dans un tome introductif : présentation des personnages principaux, découverte et explications de l'univers mais avec une dose d'actions et d'intrigue dynamisant la découverte qu'il faut oour le genre qu'est l'Urban Fantasy. La petite touche SF est sympa et intéressante. Ce n'est pas de la SF pure et dure, elle est juste là pour expliquer certains éléments de l'histoire. Et le style d'Ilona Andrews qui se mélange délicieusement à tout cela. Je ne pourrais pas faire autrement que découvrir la suite (qui m'attend déjà depuis mon anniversaire).

Orgueil et Préjugés (manga) de Jane Austen

 

Synopsis

Adaptation graphique du célèvre Orgueil et Préjugés de Jane Austen.

Synopsis du titre original

Mr et Mrs Bennett ont cinq filles à marier. À l’arrivée d’un nouveau et riche voisin, la famille espère que l’une d’entre elles pourra lui plaire… Au-delà des aventures sentimentales des cinq filles Bennett, Jane Austen dépeint les rigidités de la société anglaise au tournant du XIXe siècle. Le comportement et les réflexions d’Elizabeth Bennett, son personnage principal, révèlent les problèmes auxquels sont confrontées les femmes de la gentry campagnarde pour s’assurer sécurité financière et statut social : la solution passe en effet par le mariage.

Mon avis

J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge un genre par mois de ma copine Iluze (Juillet = historique).

J'avoue que j'ai un peu triché pour ce mois de juillet, car j'ai déjà lu le titre original mais ça faisait longtemps que j'avais ce titre prêté par ma 'tite maman dans ma PAL et que c'était là l'occasion d'enfin plonger dedans.

Du coup, qu'ai-je pensé de ma lecture? Mon avis sera assez rapide

C'était plaisant de retrouver l'univers de Jane Austen et surtout d'Orgueil et préjugés. Cela fait des années que j'ai lu le titre original (2009, apparemment) et j'étais curieuse de découvrir cette version manga.

C'est évidemment une adaptation. Et je trouve qu'elle est assez réussie. Le manga est assez épais (366 pages). Elle ne peut évidemment pas tout reproduire de cette grande oeuvre mais elle réussit à donner une vision de l'oeuvre et de son ambiance. Les éléments importants sont bien présents me semble-t-il, et c'est le principal.

Elle est différente de l'oeuvre originale dans le sens où on l'on ressent que nous sommes dans une version manga. Les personnages, leurs expressions et les réactions sont typiques de ce qu'on peut découvrir dans un manga. Cela peut donner une touche un peu plus légère et humoristique au roman. Et dans certains cas, cela rajoute un petit côté mignon à une situation. Les dessins sont superbes.

Je ne sais pas si cette adaptation pourrait plaire à tout le monde, mais j'ai passé un bon moment de mon côté et pour moi elle fait le taff. Pour replonger dans l'univers, c'est sympa ou même pour découvrir l'oeuvre c'est sympa aussi, surtout pour ceux qui préfèreront lire un graphique, plutôt que de plonger dans l'oeuvre originale. Evidemment, l'oeuvre originale reste la meilleure à découvrir, mais cette adaptation se débrouille bien je trouve tout en gardant les codes du shojo et en faisant découvrir l'univers de Jane Austen. En bref, cela peut permettre de (re)mettre un pied dans l'univers Austenien.

Attention, le sens de lecture pourrait ne pas plaire aux habitués du manga comme il se lit dans le sens habituel d'une BD, et non d'un manga. Moi, ça ne me dérange pas, je m'habitue vite aux deux sens de lecture :)

Le café du temps retrouvé de Toshikazu Kawaguchi (Tant que le café est encore chaud, Tome 2)

 

Synopsis du tome 1

Chez Funiculi Funicula, le café change le cœur des hommes.

À Tokyo se trouve un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu'en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud.

Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience et comprendre que le présent importe davantage que le passé et ses regrets. Comme le café, il faut en savourer chaque gorgée.

Mon avis

Attention, je pense qu'il y a risque de spoiler, surtout à la fin de ma chronique.

J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge un genre par mois de ma copine Iluze (Août = contemporain).

C'est ma maman qui m'a prêté ce livre, et j'ai été surprise en allant voir sur Livraddict après avoir commencé ma lecture qu'il s'agisse d'un tome 2. Et ma 'tite maman ne le savait pas 😜 (elle m'avait déjà fait le coup en m'offrant le tome 3 des Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett il y a des années 👀). Mais j'avais déjà commencé donc j'ai continué ma lecture.

Ce livre s'est lu assez vite. J'ai profité des trajets que l'on faisait pendant nos vacances. Ca se lit très facilement et la police d'écriture est assez grande offrant ainsi un confort de lecture bien sympathique. Le style d'écriture est très agréable même si on croise des noms japonais auxquels nous sommes assez peu habitués au final. Mais ca n'a pas gêné ma lecture. Chaque nouveau mot était expliqué et les personnages se distinguent assez facilement (il n'y en a pas trop non plus, ca aide).

L'histoire est agréable à lire. Et si par moments, j'ai senti qu'effectivement c'était un tome 2 et que certaines explications données vont dans ce sens, ma lecture n'a pas forcément été perturbée par ce fait. Ca m'a, au contraire intriguée sur le premier tome du coup. On évoque quelques personnages rencontrés dans ce premier tome (Du coup, ca spoile un peu d'une certaine manière).

Revenons à ce deuxième tome.

J'ai aimé découvrir le principe de ce café hors du commun alors qu'il parait si petit et banal en description. En tout cas, sans sa particularité et sans un personnage tout aussi particulier. C'est une situation que beaucoup souhaiterait peut-être tenter : revoir une personne qui nous est chère et que d'une manière ou d'une autre, on a perdue. Ce sont principalement des personnes mortes que nos personnages vont retrouver quand ils font le voyage dans le passé. On peut aussi faire un petit tour dans le futur mais le résultat pour croiser la personne souhaitée est plus incertaine. D'ailleurs dans ce tome 2, un des 4 personnages va aller dans le futur pour nous montrer que cela est possible de le faire.

Je me posais plein de questions sur le fonctionnement de ces voyages, d'autant plus qu'il y a des règles pour les effectuer, et qu'elles sont bien précises et pas forcément faciles. Ce livre a répondu à chacune de mes questions. Je ne finis pas sur ma faim (bien que je serais tentée de lire le premier tome si je tombe dessus car je suis intriguée par ce qui a été dit dans ce tome-ci.)

La première règle qui me semble la plus difficile à gérer émotionnellement (et je ne spoile pas, c'est dans le synopsis du premier tome), c'est le fait de faire un voyage dans le passé, mais qu'on ne puisse pas changer quoique ce soit. Ca doit vraiment pas être facile à gérer. Et c'est ce qui offre la beauté de ce titre.

La deuxième règle, c'est le temps que dure le voyage : le temps que le café refroidisse. C'est très très court. Il faut donc que la personne y aille en sachant quoi dire, parce que les émotions des personnages sont là, présentes et leur tombe dessus plus qu'ils ne le pensent. Et ca rajoute sur la beauté de ces histoires, car c'est plus intense.

Les personnages sont présentés sous forme de chapitre, ce qui peut correspondre à des nouvelles. La première nouvelle m'a prise un peu au dépourvu au niveau des émotions. C'était intense. Les autres aussi, mais c'était pas pareil.

Pour ce livre, je peux préciser qu'on suit plusieurs histoires :

- 4 personnages, donc un chapitre/une nouvelle par personnage. Comme expliqué un peu au-dessus. Ils ont des histoires totalement différentes mais des points communs comme vouloir voyager dans le temps pour retrouver un être cher pour une raison qui lui est propre : regret, espoir, culpabilité, ...

Mais aussi :

- les gens qui s'occupent du café (ou qui y viennent souvent) : C'est principalement avec eux, que j'ai senti qu'il me manquait des éléments et que j'étais bien dans un tome 2. Il m'aura fallu des explications données dans le roman pour comprendre ce qui se passe plus ou moins. Ceux qui ont lu le premier tome ont surement tout compris plus vite que moi. Ceci dit, ca ne gène pas la lecture en soi, ça rend curieux de lire le premier tome. On sent qu'il y a un fil conducteur, surtout concernant la personne qui sert le fameux café aux voyageurs dans le temps. Et cette partie est aussi important que les personnages qui voyagent ... même s'ils restent un peu en retrait en apparence.

Par contre, l'auteur reste fixé sur cet aspect du café. A part, un ou deux clients habituels et ceux qui viennent faire le voyage dans le temps, je n'ai pas senti que le café était un café où n'importe quelle personne peut juste venir pour passer un moment. Chaque personne a toujours une raison pour y aller autre que juste boire un café.

On verra donc si je tombe et si je lis le premier et le troisième tome à paraitre en novembre 2023. Je ne vais pas courir après. J'ai trouvé ma lecture plaisante, j'ai aimé l'ambiance et les émotions qu'il donne. Mais je ne pense pas que je garderais cette histoire en mémoire longtemps.

C'est une lecture du genre feel-good, du contemporain avec une petite touche de fantastique qui sent un peu le Japon. Mais on reste dans une ambiance où tout se passe au même endroit. Mais qui est surtout écrit pour partager un message important à ses lecteurs. Je risque peut-être de spoiler dans le paragraphe suivant, mais c'est un message qui peut être important de partager, surtout aux personnes qui en ont besoin.

Ce livre délivre un beau message pour les gens qui le lisent et qui ont perdu un être cher : donnez vous le droit d'être heureux pour que cette personne qui a passé du temps avec vous, même si c'est très peu au final, puisse voir sa vie prendre toute son importance car c'était sûrement son voeu le plus cher. 

Va au diable! de Sanguine

 

Synopsis

Et si le Diable avait enjolivé ses pactes infernaux ?

Un petit shop de tatouage dans une ville oubliée ne propose pas que d’innocents motifs ; on peut aussi y vendre son âme pour un peu d’encre. Littéralement.

Dotée d’un talent exceptionnel et intermédiaire directe de Lucifer, Nessa crée des compositions uniques pour chaque client venu chercher son salut.

Mais ce travail implique bien plus que des horaires intenables et un mal de dos persistant ; l’âme de Nessa, tout autant menacée que celle de ses clients, voit son propre contrat passé avec son employeur infernal arriver à son terme et annoncer sa mort.

Les pactes conclus avec Lucifer sont réputés inviolables… Son unique chance de s’en tirer consiste à réaliser l’impossible : arnaquer le Diable !

Mon avis

Il me tardait de plonger dans cette nouvelle depuis son acquisition à la Foire du Livre de Bruxelles 2023. Et je suis contente de l'avoir lu dans le cadre du challenge Un genre par mois de ma copine Iluze (Juin = Nouvelle/Novella).

Je le dis j'ai déjà hâte de découvrir son prochain titre "Ici vivent les ténèbres" qui sera aussi publié aux éditions du chat noir (en 2023, donc bientôt). Va au Diable! est une très chouette lecture, d'autant plus pour un premier roman.

J'étais un peu perturbée au début car il n'y a pas de numérotation de chapitres, mais c'est parce que je lis peu de livres dans ce format. Et une fois la lecture commencée, dur dur de lâcher le livre.

La couverture magnifique, vous donne le ton de cette nouvelle : ambiance, personnage, thèmes abordés. Et son petit format est vraiment adorable!

Que vous dire sans spoiler comme il s'agit d'une nouvelle et que l'histoire est courte et rapide à lire (112 pages)? Lisez-le! Ah ah c'est trop facile? 😜

J'ai adoré Nessa. Qu'il s'agisse de son travail. On est dans sa boutique de tatouages! Clairement! L'ambiance, les descriptions, ... Sanguine connait son sujet et on peut y sentir l'encre et entendre l'appareil (le nom est mis dans le livre mais je l'ai oublié éviemment😅) Et je peux vous dire que moi qui avait déjà envie de me faire un deuxième tatoo, ça m'a donné encore plus envie! Mais un simple tatouage pour moi suffira, pas besoin qu'il soit accompagné d'un pacte ...

(Quoique ... peut-être ai-je une envie très très forte en ce moment et qu'un petit coup de pouce ne serait pas de refus ... mais ai-je envie de vendre mon âme en échange? C'est une question importante à se poser 😆 )

Bon, plus sérieusement, vous avez compris que le réalisme du métier de tatoueuse de Nessa est bien présent et bien sûr on peut la suivre dans cette partie de son métier. J'avoue que j'aurai voulu voir des exemples de tatouages, par contre. Ca aurait été un petit bonus en plus :)

J'ai adoré sa personnalité. La "demoiselle" est artiste, talentueuse et sarcastique. Et son envie d'arnaquer le Diable pour sauver sa peau est délicieuse et intriguante. Du coup, on se demande comment elle va faire et on peut lire ce titre, juste pour ça, si on ne s'intéresse pas aux autres aspects de la nouvelle. Comment donc, et va-t-elle y arriver? Et j'ai bien aimé voir son cheminement de pensées aussi face à ses clients. Son boulot, elle le fait car elle le doit : un pacte avec le Diable, on est obligée de le faire. Mais c'est plaisant de voir qu'elle n'est pas forcément insensible à qui se présente devant elle pour se faire tatouer un pacte, contrairement à ce qu'elle pense.

J'ai aussi apprécié Celeste qui est un personnage qui a l'air adorable et on ne peut que comprendre l'attachement que lui porte Nessa. Elle m'intrigue beaucoup de par ses passions et son look, qui sont aux antipodes de Nessa. Mais qui sait montrer ce qu'elle veut, même si ca ne plait pas à Nessa. J'aurai voulu voir un peu d'elle, même si elle n'est pas le personnage principal.

Le Diable, lui-même. Ce qu'en dit et voit Nessa, ne donne clairement pas envie d'avoir à faire avec lui, même s'il peut se donner un physique magnifique. Mais il est intéressant aussi, bien évidemment. Sans lui, pas d'histoire. Et il correspond aux critères qu'on se fait du Diable  et des conséquences si on fait un pacte avec lui.

Le style d'écriture est agréable, fluide et les répliques sarcastiques sont délicieuses. Cette nouvelle est très efficace et va droit au but.

En bref, une très bonne lecture, qui donne envie de lire le prochain titre de Sanguine.

Okami-Hime de Clémence Godefroy (Les Héritiers d'Higashi)

 

Synopsis

Il y a bien longtemps à Higashi, les différentes lignées de bakemono, ces humains porteurs d’esprits animaux et dotés de pouvoirs incroyables, vivaient en harmonie. Mais la guerre les a décimés, et depuis un siècle le clan Odai et les descendants des renards règnent sans partage sur l’archipel, reléguant les autres bakemono aux brumes du passé.

Ayané, jeune disciple de l’Ordre de la Main Pure, se soucie bien peu de ces légendes. Pleine d’énergie mais peu disciplinée, elle aimerait surtout faire ses preuves au combat. Jusqu’au jour où ses supérieures lui assignent une mission très spéciale : partir au service d’un clan prestigieux dans le nord du pays et veiller sur leur hôte, Numié Dayut, une princesse exilée qui cache un lourd secret.

Mon avis

Je suis contente d'avoir enfin pu lire ce titre, et surtout dans le cadre du challenge Un genre par mois d'Iluze (Avril = Fantasy/aventure).

J'ai passé un bon moment avec cette lecture. J'ai pu un peu découvrir un peu de l'univers japonais avec ce titre.

J'ai trouvé cela très intéressant et donne envie d'aller voir de plus près ces légendaires créatures. Le livre en donne l'occasion puisqu'il manque des notes de bas de page (ou une partie dédiée au vocabulaire) pour donner les informations manquantes au néophytes dont j'en fais partie. Cela casse un peu le rythme et c'est dommage de devoir chercher les infos sur internet nous-mêmes. (Mais j'avoue que je suis un peu fainéante et au final, ce n'est pas insurmontable :) )

Hormis cela, j'ai trouvé que la lecture est agréable et Clémence nous fait plonger facilement dans cet univers. On découvre un peu le fonctionnement de la noblesse et d'une maison (noble, personnel, ...) C'est un tome introductif et j'ai senti que de grandes choses se préparent pour la suite de la trilogie. Les familles de bakemono qui pensaient vivre leur vie tranquillement risquent de voir leur futur un peu chamboulé, l'Histoire n'en a pas fini avec elles.

Même si on croise des personnages masculins intéressants, notre attention est surtout orientée sur les personnages principaux féminins, qui sont clairement au premier plan. J'ai principalement adoré suivre Ayané et Yoriko qui ont un rôle un peu plus actif que Numié. Ceci dit Numié va démontrer qu'elle peut ne pas être si passive que ca aussi mais j'attends de voir son développement dans les tomes suivants.

On voit un peu où Clémence veut en venir avec Ayané, un des personnages principaux, mais cela n'enlève rien au charme de l'histoire car c'est bien amené.

De plus, avec Yoriko, je pense (ma lecture date un peu à l'heure où j'écris cette chronique) qu'elle permet d'en découvrir beaucoup plus sur les bakemono et leurs pouvoirs, sans oublier certains objets qui ont aussi certaines capacités.

On a un chapitre pour un point de vue : Ayané et Yuriko principalement. Numié aussi mais un peu moins.

Et un petit plus, et non des moindres, on découvre le shamisen, instrument de musique japonais. N'hésitez pas à faire une recherche youtube (ou spotify ou toute autre plateforme de musique) et à mettre ce type de musique pendant votre lecture : ambiance immersive garantie. Allez, je vous aide un peu, cliquez ICI et voyagez au Japon instantanément :)

(Sinon, il existe aussi le taiko, pour une musique immersive avec un instrument japonais, ca fonctionne aussi, mais on n'en a pas parlé dans ce tome).

J'ai envie de me procurer la suite, car pour une fois, j'ai attendu de lire le premier tome avant de m'acheter la suite 👀

En bref, un tome introductif avec un univers intéressant et une histoire avec une écriture agréable qui promet de passer de bons et grands moments dans la suite de la trilogie. On découvre le fonctionnement des maisons japonaises ainsi que la mythologie qui a l'air d'êrte riche. Mais, si vous êtes néophytes, il vous faudra faire des recherches et prendre des notes.

Systra, 1ère épreuve de Marine Stengel

 

Synopsis

Secouée par la violence des conditions climatiques, l’extinction de milliers d’espèces et l’épuisement de ses ressources, la Terre pousse un cri d’alarme.

Face à cette détresse et dans un ultime espoir de survie, les humains instaurent de nouvelles dispositions sociales. Si l’Amérique voit apparaître des purges sanglantes, l’Europe, elle, annonce la création de la loi Systra.

Callie nait dans ce monde-là. Fillette intelligente, aimée de ses parents, son destin bascule avec l’arrivée de cette petite sœur interdite, Kaya. Ainsi, la loi Systra s’applique : les enfants seront séparés, élevés loin des leurs, selon des mœurs bien différentes pour mieux se retrouver quelques années plus tard : le jour où elles devront s’affronter.

Il ne doit en rester qu’une. L’autre doit s’éteindre. À tout jamais.

Mon avis

Ce que ce livre m'intriguait! J'avais hâte de plonger dedans pour voir ce qu'il se passe dans cet univers. Après me l'être procuré à Trolls et Légendes, je n'ai pas trop traîner pour plonger dedans. (Ma lecture date du mois d'avril).

Si je devrais le résumer, je le ferais en disant simplement "Un Hunger Games entre fratries". Je vais donc pas trop m'attarder sur mon avis pour éviter de trop spoiler.

J'ai eu un peu de mal avec la complication que se donne le gouverment. Oui, il faut avouer qu'il y a quand même plus simple et plus rapide comme procédure pour limiter la population que d'attendre que deux enfants/ados grandissent pour les faire s'entretuer. N'est-ce pas? Donc, le temps que cette impression s'estompe, j'ai fini par plonger dedans ... et bien plonger dedans. J'avais du mal à quitter ma lecture.

J'ai vu venir certains éléments plus vite que Callie et Kaya comme la manipulation dont elles bénéficient chacune, par exemple, et j'ai trouvé ça vraiment ignoble comme procédé (comme dans tout roman dystopique, vous allez me dire). Cela va bien avec ce qui a été mis en place, ceci dit.

Est-ce que je me suis attachée à l'une plus qu'à une autre? Pas forcément. On ne peut pas vraiment les comparer. L'une est plus jeune et l'autre plus âgée, l'une est plus hargneuse voire haineuse, agressive car on lui a appris à être comme ça et l'autre plus douce et plus réfléchie, parce qu'on lui a aussi appris à être comme ça mais qu'elle a aussi l'avantage d'être plus âgée et d'avoir des souvenirs de leurs parents.

Nous sommes en présence d'adolescents, donc est-ce qu'il y aura de la romance? Oui, et j'ai même eu peur qu'il y ait un triangle amoureux qui se profile mais on dirait que non, ou alors faudra attendre le tome 2 mais en principe il sera axé sur d'autres personnages. Mais c'est bien que ca reste comme ça, je suis pas une grande fan des triangles amoureux.

Et pour terminer (et éviter de trop parler pour éviter de spoiler), j'ai bien apprécié la fin. Elle me satisfait même pleinement.

Donc, vivement la suite, j'ai reçu le tome 2 (et c'est le dernier tome) pour mon anniversaire. Je suis curieuse de voir comment cet univers a été pensé pour le continent africain (si je dis pas de bêtise).

Un hiver si doux de Kallie George (Hôtel Heartwood, Tome 2)

 

Synopsis du Tome 1

Hôtel Heartwood. Prière de laisser les crocs et les griffes dehors.

Lorsqu’un très violent orage éclate dans la forêt, Mona la souris croit sa dernière heure venue. Elle trouve par hasard refuge au luxueux Hôtel Heartwood, caché au creux d’un arbre. Une foule d’animaux séjourne dans cet abri douillet pour l’automne. Pourtant, au cœur de ce tourbillon de lits moelleux, de biscuits tout justes sortis du four et de joyeux bals, une ennemie féroce attend Mona…

Passez l’automne avec Mona à l’Hôtel Heartwood ! En attendant l’hiver, le printemps et l’été, dans les prochains volumes.

Mon avis

Livre lu dans le cadre du challenge un genre par mois d'Iluze (Mars : Jeunesse) .

Bien que le printemps soit à peine commencé, j'ai voulu vite lire ce tome 2 . Et j'ai passé un moment doudou avec cette lecture, sans surprise. Le livre est illustré à certains endroits et les illustrations sont trop mignonnes, nous mettant dans une immersion complète. Observez cette couverture, elle reflète totalement l'ambiance du livre. 

J'ai adoré retrouvé Mona et ses copains de l'Hôtel Heartwood. Et si vous vous demandez comment cela peut bien se passer un hôtel pour animaux de la forêt en plein hiver entre ceux qui hibernent et ceux qui n'hibernent pas , plongez dans ce livre, vous aurez la réponse. :)

Mona découvre l'ambiance des fêtes et la tradition d'offrir des cadeaux. Elle culpabilise de ne pas avoir su avant que chacun offre des cadeaux alors qu'elle a bien été gâtée. Elle va donc créer son propre cadeau pour l'hôtel suite à une petite mésaventure. L'ambiance généreuse de fin d'année la prenant à coeur.

Mais ca ne sera pas facile pour elle. Entre une nouvelle cliente bien difficile et le secret qu'elle doit tenir, sa relation avec Pixie sera bien mise à rude épreuve.

Ce tome-ci va nous faire vivre des aventures et des émotions incroyables, entre un mystère à résoudre, une amitié mis à l'épreuve, une cliente bien capricieuse et un hiver qui va nous faire découvrir une situation difficile, il n'y a pas de temps de repos. La notion de fêtes de fin d'année avec son sens propre sera bien présente et nous fera ressentir cela en même temps que Mona la découvre.

Une belle petite lecture donc, et j'ai hâte de retrouver Mona et l'Hôtel Heartwood dès que possible.

Miroir Miroir de Serena Valentino (Disney Villains, Tome 1)

 

Synopsis

La méchante reine n'a pas toujours été mauvaise. Après la mort de la mère de Blanche-Neige, elle épouse le roi et devient souveraine. Entre l'amour de son époux et la petite fille qu'elle affectionne comme sa propre enfant, elle s'épanouit pleinement, jusqu'au jour où le roi meurt à la guerre. Elle est seule, à la merci d'un miroir maudit lui rappelant sans cesse une enfance détestable...

Mon avis

Je dois avouer que, malgré ce magnifique objet livre collector, je ressors plutôt mitigée de ma lecture ...ou peut-être puis-je même évoquer un flop. Et ce, malgré l'enthousiasme que j'ai pu voir dans divers retours, mais surtout devant mon enthousiasme pour ce titre. J'etais vraiment très curieuse d'en découvrir plus sur LA Méchante Reine. L'ayant reçu en cadeau pour mon anniversaire, j'étais tellement contente que je me le suis casé dès que possible.

A présent, passons à mon avis un peu plus détaillé.

Ca se lit très vite et très facilement. C'est écrit assez grand et il n'y a pas beaucoup de pages (environ 240 pages).

Un autre point positif, si ce n'est le plus plus grand : j'ai adoré voir l'origine du miroir. Je ne m'attendais absolument pas à cela, et surtout le comment le bonhomme est arrivé dedans. J'ai trouvé cela très sympa et très bien pensé.

J'ai bien aimé voir La Méchante Reine capable d'aimer Blanche-Neige comme sa fille. Même si ca va me poser problème avec la suite de l'histoire (voir plus bas)

Dans l'histoire sont présentes 3 mystérieuses soeurs. Elément perturbateur de l'histoire, elles servent clairement l'intrigue, même si elles sortent un peu d'on ne sait où et on ne connait pas leur objectif final, on ne s'attarde pas beaucoup sur elle. Mais peut-être les reverra-t-on dans les prochains tomes? En tout cas, j'ai cette impression. Cela peut donc être une des raisons pour laquelle poursuivre la saga si c'est le cas.

Mais ces points positifs pèsent bien peu dans la balance, car j'ai eu plus de ressentis qui m'ont embêté pendant ma lecture.

J'ai trouvé le Roi un peu trop familier avec la future Reine la première fois qu'il l'a vue.  Je sais bien que c'est le Roi, mais peut-il se permettre de toucher une inconnue la première fois en lui disant qu'elle est belle? C'est un peu léger comme comportement non? On dirait presqu'un ado alors qu'il a déjà connu une femme et eu une enfant. (:p)

La Reine n'a pas de prénom et je dois dire que j'aurai voulu savoir comment s'appelle la demoiselle puisqu'on va la suivre tout au long du livre et que nous sommes ici pour en apprendre un peu plus sur elle.

Et c'est ici que ça coince le plus ... c'est très ....trop .. simpliste pour moi. Je n'ai rien contre les textes simplistes, je suis une fan de jeunesse mais ici ça m'a trop donné l'impression d'avoir une Reine un peu ... neuneu, pas très charismatique en dehors de sa beauté, surtout au début 😅 Alors oui, son vécu peut expliquer un peu la façon de penser, mais la simplicité du texte donne l'impression qu'elle est vraiment neuneu et ne peut pas trop réfléchir par elle-même. Pour une future Méchante Reine Charismatique, ça ne le fait pas trop.

De plus, l'évolution de la reine est trop rapide, très simpliste. Encore plus que celle d'Anakin. Alors que la Reine ressent des sentiments assez forts pour les gens au départ notamment Blanche qu'elle considère comme sa propre fille. Du coup, j'ai trouvé que la manipulation dont elle a fait l'objet ... Bah au final, il ne lui fallait pas grand chose pour ne pas y résister. On passe vraiment d'un extrême à un autre extrême. Ça ne m'a donc pas convaincu. Ça aurait peut-être pu être plus plausible si La Reine aurait eu des sentiments négatifs au départ pour Blanche, comme de la jalousie par exemple. Mais ce n'est pas du tout le cas ici.

Au final j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'incohérences. Et surtout concernant la fin à partir du moment où elle donne la pomme à Blanche Neige jusqu'au mariage de Blanche. Pour moi, cette fin est incohérente avec le Disney. Je pense du coup que  tout simplement cette version-ci de cette Reine ne marche pas avec moi. Et c'est bien dommage, j'en ressors déçue quand même.

Se pose alors la question du tome 2 qui est basé sur la Bête de la Belle et la Bête. Est-ce que je le lirai et est-ce que ça pourrait le faire avec moi? Je crois qu'il me faudra le lire pour savoir. Et si je le fais mais que ça ne marche pas non plus, ca voudra dire que cette saga n'est pas pour moi. On verra bien si je me le procure déjà.

Le Secret de Cyprien de Carbone et Gijé (La Boîte à Musique, Tome 2)

 

Synopsis du Tome 1

Pour son huitième anniversaire, Nola, petite fille espiègle, reçoit de la part de son père Martin la boîte à musique de sa mère, Annah, récemment décédée. Cette boîte est un symbole pour la petite fille, mais très vite, la fillette croit voir des signes de vie à l'intérieur. Oui, elle ne rêve pas : quelqu'un lui fait signe et lui demande de l'aide. Dès lors, en suivant les instructions d'Andréa, la fille de la boîte à musique, Nola rapetisse, entre dans la boîte et découvre le monde de Pandorient, un monde incroyable... Le temps presse cependant, car Mathilda, la mère d'Andréa et de son frère Igor, est gravement malade... Que lui arrive-t-il ? Aurait-elle été empoisonnée ? L'eau serait-elle contaminée ? Rapidement, les soupçons se confirment. En urgence, les enfants vont s'occuper de Mathilda puis remonter la piste du pollueur sans vergogne... avant que Nola ne regagne sa vie dans son monde, aux côtés de son père.

À moins que tout cela ne fût qu'un rêve... ou pas !

Mon avis

BD lue dans le cadre du challenge un genre par mois d'Iluze (Mars : jeunesse)

Les illustrations de cette série BD sont vraiment magnifiques 😍. Surtout celles où on voit le paysage de Pandorient. Ce petit village situé dans la boîte à musique que Nola a hérité de sa maman.

C'était très plaisant de plonger dans ce tome 2 avec Nola. Ses nouveaux amis lui manquaient du coup elle y retourne malgré la mise en garde de la dangerosité de cet univers. Le jour où elle y retourne c'est le jour de la fête des 350 ans du Roi de Pandorient et c'est donc rempli de monde. Or Nola doit se faire le moins remarquer possible. Elle va se faire aider par ses amis mais aussi un nouveau personnage qui fait un peu "savant fou" mais qui est très attentif à Nola. On découvre d'autres personnages dont Cyprien. Certains personnages ont des caractéristiques étranges mais sympathiques.

Ce deuxième tome montre qu'en effet Pandorient n'est pas si paisible que cela malgré qu'il soit dans une boîte à musique. Nola montre qu'elle est prête à aider, quitte à se mettre en danger et qu'elle est courageuse. Malgré le danger, quelques scènes m'ont amusée rien qu'avec les dessins.

J'ai hâte de retrouver les paysages de Pandorient, ses petits habitants étranges, Nola et ses nouveaux copains dans le prochain tome 🥰

L'apprenti d'Audrey Alwett (Magic Charly, Tome 1)

 

Synopsis

Charly Vernier découvre que sa grand-mère était magicienne. Mais un mystérieux voleur de mémoire, le Cavalier, l'a dépouillée de ses souvenirs et cherche à s'emparer de la source ultime de la magie. Pour la sauver, Charly, aidé par Maître Lin et par son amie Sapotille, n'a d'autre choix que de devenir apprenti magicien.

Mon avis

Tout d'abord, merci à ma zus Kika qui m'a prêté ce livre depuis un bon moment. Il était temps que je le lise pour pouvoir le lui rendre. Et quelle meilleure occasion de le lire que dans le cadre du challenge un genre par mois d'Iluze. (Mars : jeunesse).

Attention, il y a possiblement des spoilers

Ce livre me tentait pas mal. De par sa superbe couverture, déjà. Et aussi parce que j'ai entendu/lu pas mal de personnes dire que c'était comme Harry Potter.

Et ben, de mon côté, je ne le comparerais pas à Harry Potter. Même si les Gemnez font fortement penser aux pensées que l'on peut mettre dans un contenant, ici des perles, et non des fioles ou la pensine. Et puis, l'usage n'est pas du tout le même. La magie est différente aussi. Je vous laisse découvrir si vous vous décidez à lire cette saga.

Il y a aussi les termes pour différencier ceux qui pratiquent la magie et ceux qui n'en font pas, mais ca peut s'appliquer à tout univers.

Revenons à l'histoire. J'ai passé un bon moment lecture en compagnie de Charly et de Sapotille. Je l'ai trouvé Charly adorable. Ado au physique costaud mais pacifique et très souriant. Mais il a un défaut ... et pas un petit : il ne laisse pas suffisamment parler ses émotions. Même si on comprend le pourquoi, ce garçon a besoin d'exprimer ses ressentis. J'espère que c'est un point qui va s'améliorer dans la suite.

Le prologue et le début de l'histoire m'ont laissé perplexe concernant Dame Melisse (La Grand-Mère de Charly). Je me suis demandé ce qui s'était passé pour elle tout au long de ma lecture et surtout pourquoi Charly a l'air de ne se souvenir de rien. Et je dois dire que la révélation m'a laissé sur mon fessier : je ne m'attendais pas à cela du tout! Et pourtant! Tout ce qui se passe prend vraiment son sens.  Autant du côté de Charly que de celui de Dame Melisse.

Je suis un peu perplexe quand à l'univers des magiciers. Pas la magie directement, mais tout ce qui entoure la magie : les règles, Thadam (grande ville importante pour les magiciers), ... je n'apprécie pas trop cet aspect-là. J'ai l'impression que quelqu'un essaye de limiter l'utilisation de la magie, non pas pour une question de rareté, mais pour une question de contrôle ... et je n'aime pas ça. Je me trompe sans doute, je ne connais pas la suite de l'histoire, mais ce sont mes impressions et ça m'a foutu un malaise constant. Et ensuite, le grand sentiment d'injustice ressenti tout au long de leur aventure à Thadam. Ya rien de plus flagrand que l'injustice qui y règne, à la grande vue de tous ... et très peu de personnes ne trouve à y redire 😅 Je suis d'ailleurs contente que Charly (et sa grand-mère, qui a l'air incroyable) vienne y mettre un peu de bazar, pour dire.

Concernant la magie directement, je le disais plus haut, je ne suis pas perplexe. J'aime beaucoup celle de Charly, qui est certes maladroit, mais qui réussi à faire des choses incroyables. Et c'est sans doute lui qui va venir mettre de l'ordre là où il doit y en avoir ... contrairement aux apparences et ce qu'en dit les règles des magiciers.

Il faut que je vous partage ma mention spéciale pour Pépouze, personnage hors du commun que j'ai adoré et qui m'a bien amusée.

Concernant la fin, même si ya une forte impression de "Tout ça ... pour ça". Je suis fortement curieuse de voir ce qu'il va se passer, surtout après avoir découvert le fonctionnement de Thadam et sa justice.

En bref, va falloir que zus me prête la suite car j'ai passé un bon moment avec ce titre, il est un peu loufoque et je suis curieuse concernant la suite. Je ne peux pas laisser Charly (ni sa grand-mère) comme ça.

Love in 56K de Clémence Godefroy

 Synopsis

 A la rentrée de septembre de Westbridge High, Erika Schmidt est bien déterminée à faire de cette année scolaire 1997-1998 la meilleure de sa vie : de bonnes notes, de bons moments avec ses deux meilleures amies, et une place dans la rédaction du journal du lycée, voilà tout ce qu’elle désire. C’était sans compter sur Scott Peterson, qui est devenu hyper craquant en l’espace d’un été, et tous les déboires qui s’ensuivent quand on est plutôt timide avec les garçons et plutôt vue comme une nerd par les élèves populaires du bahut.

Heureusement, Erika vient de commencer une nouvelle série de livres, Les Sorciers de Bellwood, qui lui fait oublier ses problèmes. En attendant le prochain tome, elle trouve sur Internet un forum de fans, puis des sites de fanfic, et bientôt sa connexion 56K est à la fois son seul réconfort et son secret le mieux gardé…

Mon avis

Lecture faite dans le cadre du challenge "Un genre par mois" organisé par Iluze. (Février : feel good ou drame)

J'ai donc commencé cette lecture en me disant qu'une histoire se passant au début d'internet, des boys band, ... ca ne pouvait qu'être feel good. 

Je dois avouer que le début m'a fait un peu peur. Je n'avais pas relu le synopsis et donc j'ai été surprise de découvrir que l'histoire se déroule dans une ambiance anglophone. Je m'attendais à une histoire se déroulant en France. Donc, comme dans les séries américaines/anglaises, on ressent ici fortement l'ambiance où il y a une certaine hierarchie entre les gens populaires et les autres (ce qui est quand même fortement poussée dans les pays anglophones). Sans oublier l'équipe de sportifs qui fait aussi partie des gens populaires et des pom pom girls.

Je n'ai pas trop compris le système de classe avec les seniors et les pas séniors, mais j'imagine que les séniors c'est la dernière année. Je me suis donc demandé si j'allais apprécier cette lecture mais la surprise passée, j'ai plongé avec plaisir dans les aventures lycéennes d'Erika et de ses amies.

J'aurai bien foutu des claques à certains des personnages, tellement ils semblent superficiels et ne se prenant pas pour des bouses. J'ai apprécié Erika et ses copines qui ne rentrent clairement pas dans le moule et qui auraient pu être mes copines sans souci. Et en plus, elles ne font de mal à personne. Même si elles vont un peu perturber la hierarchie et c'est un régal à suivre (surtout qu'elles ne le font pas vraiment exprès). Elles vont apprendre à s'affirmer  d'une manière ou d'une autre, selon leurs personnalité et ce qu'elles vont vivre :)

J'ai donc apprécié cette lecture pour les autres aspects de l'histoire : la bande de copines, les débuts amoureux, les hormones qui commencent à travailler en s'attardant un peu plus sur la gent masculine, les passions que l'on se découvrent : lecture, groupes de chanteurs (c'était les boysband quand j'étais ado : les BSB, les Worlds Aparts, mon dieu mon dieu), séries, ... Sans oublier la découverte des forums, les RPG sur forum, les dolls pixels, les blogs, ... :)

Toutes ces découvertes sont très bien décrites et m'ont replongé dans mon adolescence avec cette douce nostalgie quand je repense à cette époque.

Et rien que pour cela, la lecture de ce livre en vaut la peine. Et c'est ce que je vais retenir de ce titre. Donc si vous n'avez pas vécu cette période, plongez dans ce livre, vous allez découvrir l'antiquité ... mais qui a un goût d'identique dans les vécus et ressentis qui sont pareils pour tout ce qui est social et découverte quand on est ado.

Le livre se lit facilement et n'est pas bien épais (enfin, je l'ai lu en ebook mais ca reste pareil, le livre papier fait 255 pages).

Paulinette, faux et paillettes de Serenya Howell

 

Synopsis

Pauline a 6 ans.
Pauline est une grande fille.
Désormais elle a le droit de remplir des contrats toute seule et en plus, elle a une faux. Une faux comme papa et maman.
Seulement, dans ce monde d’adultes qui disent et font n’importe quoi, ce n’est pas toujours facile. Par chance, la plus mignonne de l’Ordre des Faucheurs : c’est elle !
Attention, messieurs dames, Pauline arrive… Vous n’êtes pas prêt ! Ange de la mort ? Ou déesse de la catastrophe ?

Mon avis

Je l'avais déjà plus ou moins partagé sur Instagram (Oui, vous pouvez voir mes lectures les plus récentes depuis 2019 sur mon Instagram) mais le voici :

Que dire de cette lecture? J'ai été un peu perturbée au début par le manque de négatif mais on comprend vite que c'est la façon de parler de Paulinette.

Mis à part ce petit point perturbant j'ai passé un bon moment. Cette histoire est originale. On a déjà entendu ou lu des histoires sur la Mort et sa faux, mais pas encore avec une enfant. Je ne vais pas expliquer tout l'univers. Mais l'univers est bien pensé. Les réponses aux questions concernant le fonctionnement arrivent pendant la lecture.

J'ai adoré suivre Paulinette et si au début on peut trouver qu'elle est miss Catastrophe, comme l'appelle Sophia et parce qu'elle est une enfant, en fait on suit surtout son évolution et le fait qu'elle commence à réfléchir à sa fonction et aux conséquences de ses actes. Elle pense différemment des adultes et de la majorité. Elle se bat pour ses convictions et se retrouve seule face à l'autorité/la société qui ne veut rien entendre/voir/comprendre parce qu'il y a des règles. et il faut suivre ces règles comme le ferait un adulte ... Mais personne n'explique le pourquoi. Je me suis attachée à cette petite, qui est trop petite pour comprendre et réagit en fonction de ses ressentis. Avez-vous envie de suivre des règles sans comprendre le pourquoi ? Imaginez un enfant. Ses ressentis sont totalement légitimes. Et ils prennent plus de poids avec la dernière partie du livre qui résonne très fortement avec ce que vit Pauline tout au long de son évolution et de ses émotions. Et de bonnes questions y sont posées d'ailleurs ☺️

Bref, si vous voulez une lecture différente et que Pauline l'apprentie faucheuse ne vous fait pas peur, faites-vous plaisir. C'est une histoire plus sérieuse et profonde que ne le laisse penser la couverture et le résumé. Pour les adultes en tout cas. Pour les enfants, j'imagine qu'ils la liront plus légèrement : Pauline c'est la plus mignonne après tout ☺️

Cette lecture entre dans le cadre du challenge "Un genre par mois" d'Iluze.
(Mars : jeunesse)